3 conseils pour survivre au grand saut sur le marché du travail

Je me souviens qu’en maternelle, on nous avait demandé ce que l’on voulait faire comme métier plus tard. Dans mes amis, y’avait des pompiers, des pilotes d’avion, des médecins et y’avait moi qui voulait être un chevalier. Près de 18 ans plus tard, j’ai terminé mes études et malheureusement, je ne suis pas chevalier. Par contre, à défaut de défendre la veuve et l’orphelin avec l’épée à la main à dos de cheval, je conseille aujourd’hui les entrepreneurs et les employés dans les étapes clés du développement de leurs entreprises.

OK, mon métier m’a prouvé que ni toi ni moi on n’aura besoin d’une épée à la job. Cependant, je sais que t’auras besoin de ces 3 conseils pour réussir ton entrée sur le marché du travail.

1. Fais tes devoirs

Tu croyais que c’était fini les devoirs ? Désolé de briser ton rêve. Au travail, ce qui est encore pire, c’est que souvent, tu ne sais même pas c’est quoi le devoir à faire. Puis ce coup-ci, impossible de texter un ami pour le savoir ou de copier sur ton chum. Ça semble terrifiant n’est-ce pas ?

Pourtant, c’est l’un des gros avantages au monde du travail selon moi. Tandis qu’à l’école, tout le monde a le même devoir, au boulot, tes devoirs varient en fonction de tes capacités, des projets pour lesquels tu collabores, de tes objectifs et des demandes de ton patron.

Mon premier conseil pour réussir ton entrée dans le monde du travail, c’est de bien identifier ce qui est demandé de toi et de le faire. Ici, hors des bancs d’école, ce n’est pas un concours de notes avec des examens à choix de réponses. Tu passes ou tu échoues. Donne-toi une méthode efficace, organise bien ton travail, mais surtout fais tes devoirs. Ceux qui réussissent ne sont pas les plus gentils et les plus populaires. Ce sont les plus gentils et les plus populaires qui font ce qu’ils ont à faire.

2. Travaille en équipe

Je n’ai jamais compris pourquoi on nous forçait autant à travailler tout seul à l’école. Les lectures, les travaux, les examens, tout ça se fait dans son coin. Pourtant, la réussite sur le marché du travail se traduit la plupart du temps par le travail en équipe.

Même si tu es tout seul à bosser sur ton projet ou ton dossier, demande de l’aide ou l’avis des membres de ton équipe. Pas obligé d’appliquer toutes les suggestions de tes collègues, mais profite des cerveaux qui t’entourent.

Je vois souvent des organisations ou des équipes de travail qui ont des difficultés à avancer tout simplement parce qu’ils sont en équipe sur papier, mais pas dans l’action. Avec respect et discernement, discuter avec ses collègues dans le contexte du travail (donc pas au party d’Halloween) de certains dossiers ou projets démontre que tu es ouvert, capable d’accepter la critique et que tu considères l’avis de tes collègues. Ça te fait connaître et avouons-le, ça rend les lundis matins un peu moins pénibles.

Je ne sais pas si vous étiez comme moi, mais à l’école, on me recommandait toujours de faire un plan avant d’entamer un gros travail… Ouais bon, bah, le plan, il prenait assez rapidement la direction de la semaine des quatre jeudis. Pire, quand c’était obligatoire, je le faisais après avoir rédigé mon travail.

Sur le marché du travail, ce que tu vas vite réaliser, c’est que si personne ne te tient par la main, tu n’auras même pas nécessairement les directives du travail à réaliser. Du coup, ton plan, non seulement il devient essentiel, mais c’est ce que tu vas aussi valider auprès de ton équipe ou de ton supérieur.

Je prends toujours un temps fou pour bien tout planifier avant de me lancer dans le corps d’un projet. Dis-toi que dans bien des cas, une heure passée sur la planification des jours/semaines/mois à venir peut t’éviter de perdre des jours/semaines/mois à travailler pour rien.

3 conseils pour les gouverner tous

Finalement, je voulais simplement ajouter que tu vas avoir besoin de beaucoup plus que ces 3 conseils pour réussir avec brio sur le marché du travail. De ma courte vie de travailleur, je peux te dire que l’essentiel pour réussir sa vie professionnelle, c’est surtout d’accepter de faire des erreurs. En acceptant de ne pas tout savoir, de ne pas tout comprendre, de manquer son coup et de demander de l’aide, tu te donnes une bonne longueur d’avance. Après tout, même ton patron a déjà été stagiaire !