Entre un A et un B y’a quoi ?
En 2016, on va se le dire franchement, tout (ou presque) est une compétition. Quand je suis au gym, je prends plaisir à courir plus rapidement que la personne à côté de moi (je sais, je suis une horrible personne). À l’école, je ressens une certaine satisfaction à finir mon examen avant tout le monde. Puis, on n’abordera même pas le sujet des vrais sports de compétition.
Je suis une obsédée. Ceci est probablement dû au fait que depuis mon tout jeune âge, j’ai été élevée dans un monde où les meilleures performances sont récompensées #alloàmes7ansdegymnastique. Il n’y a rien de mal à vouloir donner le meilleur de soi-même, mais jusqu’à quel point ?
Auparavant, j’étais nerveuse à l’idée de recevoir mes notes, très nerveuse. Je passais énormément de temps sur mes travaux dans l’espoir de n’avoir que des A. Puis, quand j’avais en bas de 90%, j’étais de mauvaise humeur pendant les 3 jours suivants. Ce n’est pas normal right ?
Et là est venu le moment où je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup plus que les notes dans la vie, qu’il ne fallait pas toujours être la meilleure pour faire du bon travail et, SURTOUT, qu’il est extrêmement nuisible de se comparer aux autres.
Dans une société où la performance prime et où on nous répète sans cesse qu’il faut se démarquer, être meilleur que les autres pour réussir, il est difficile de trouver un juste milieu entre réussir pour nous et réussir pour notre patron, notre professeur, nos parents, etc.
C’est avec le temps et énormément de patience (que je n’ai pas vraiment d’ailleurs) que j’ai réussi à me dissocier de cette obsession d’être la meilleure dans tout. Je m’implique un peu moins qu’avant dans mes études, mais je me contente pleinement d’un B. J’ai aussi arrêté de compétitionner contre tout et tout le monde, je ne me concentre que sur mes propres résultats. J’ai aussi mis fin à la pression de performance que je me mettais moi-même sur les épaules, je tente de savourer pleinement toutes mes réussites, aussi petites soient-elles.
Oui, je vais toujours avoir une petite partie de moi qui désire être la meilleure. Oui, j’aurai toujours le réflexe de me comparer à mon entourage. Oui, je vais toujours être un tantinet déçue quand les choses ne vont pas aussi bien que je l’avais prévu. C’est humain tout ça, mais le plus important, c’est que, oui, je continue quotidiennement à travailler sur moi-même.
Sur ce,
Je finis mon article en vous donnant un dernier conseil : ne comptez sur personne pour vous dire à quel point vous avez bien fait. La seule et unique personne de qui vous devez attendre de la reconnaissance, c’est vous-mêmes.
Bonne semaine,
Alexandra xxx
Bien dit! Je me reconnais beaucoup en ton texte. Parfois, le fait de mettre moins temps à atteindre la perfection nous permet d'avoir plus de temps pour nous ouvrir à autre chose, pour être curieux et pour développer de nouvelles passions, ce qui nous rend encore plus fort qu'un A+! ;)
Wow!
Allo.
m'appele
je m'excuse se n'était pas moi
allo charle
sup people
salut mountaindrew
peter is life
jeune dissident
bouh
très interesant
wow
yo
Magnifique
wow
wow
super
wooww
wow
Écrire un commentaire…
La qualité des commentaires de cet article me rend plutôt triste. Enfin bref, je suis vraiment d'accord avec ton propos. En essayant d'obtenir une moyenne parfaite, j'ai stressé mes coéquipières (et moi-même) pour finalement avoir quoi? Une moyenne digne de médecine...mais je ne suis pas intéressée à ce genre de domaine. Puisque la majorité des bourses sont attribuées par références, le simple fait d'avoir de bonnes notes ne donne absolument rien. Il vaut mieux se faire aimer et participer à des projets "trippants" que de rester chez soi enfermée à lire les textes facultatifs.
vrai!
Comme on me l'a dit: Le réel bonheur n'est pas dans la perfection! Très bon texte
Vrai.
Très bon texte!
qui sait faire des tchass
Woww
Excellent
c'est tellement vrai en plus
A- et B+