Grandes Rencontre de la Persévérance Scolaire : Ce que nous en retenons
Le bal des 3e Grandes rencontres de la persévérance scolaire est terminé depuis une semaine et on peut déjà affirmer que l’événement est une réussite : Qualité et variété des sujets, pertinence des intervenants, une animation des plus agréables et près de 1500 personnes sur place. Bravo! Voici quelques-unes des choses, que Catherine, Marianne et Maxim retiennent de leur passage aux GRPS.
1- L'importance de l'intervention précoce pour la persévérance scolaire.
L’éducation dès la petite enfance, auprès des enfants et de leurs familles est une orientation à renforcir pour l’avenir. Les données présentées par M. Perron, de l'Institut de la statistique du Québec, étaient particulièrement éloquentes, entre autres, au sujet du lien entre le niveau de scolarité de la mère et de la persévérance scolaire de l’enfant. On pourrait même penser à encore plus long terme en se disant qu'en aidant la génération actuelle à persévérer et les futurs parents à obtenir leur diplôme et à réussir, on aidera la prochaine génération de tout-petits à rester plus longtemps à l'école en plus de mieux réussir.
Fabrice Vil, de Pour 3 Points, à qui on avait demandé d'écrire le mot qui décrit les GRPS
2- La nécessité de la concertation entre les acteurs de la persévérance scolaire.
Rappelée, entre autres, par Mme Malavoy, la collaboration entre les nombreux intervenants est primordiale pour l’avenir, spécialement ceux qui ont des missions complémentaires. D'autre part les facteurs expliquant le décrochage et les écoles de pensées pour ou contre celui-ci sont multiples. On ne peut travailler en silo si on veut que nos interventions rapportent.
3- Travailler à accompagner les jeunes individuellement.
Chacun d'eux doit sentir que l'école est importante pour lui. Que ses profs et ses parents croient en lui et qu'il aura l’accompagnement nécessaire pour passer à travers ses petites ou ses grandes difficultés. Spécialement avec les pénuries de main-d’œuvre qu’apportera le resserrement démographique, le Québec ne pourra pas se permettre d’ «échapper» aucun jeune.
Ces trois journées ont également été une occasion de découvrir certains organismes et individus forts intéressants. Voici nos coups de cœur :
1- Le regard critique et lucide de la Dre Pacom sur nos changements sociaux, sur les rapports intergénérationnels et sur la réalité des jeunes du 21e siècle.
Par exemple, ses constats sur l’évolution du passage à l’âge adulte qui peut ressembler à ceci : Avant la 2e Guerre mondiale, on devenait adulte à environ 13 ans, ensuite, c’était lorsqu'on finissait les études, qu'on se mariait, qu'on partait de chez ses parents et qu'on faisait des enfants... De nos jours on est jeune jusqu'à 35 ans!
Pour la voir en conférence.
2- Le très original projet pédagogique de la cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus, qui met la participation citoyenne au cœur de la vie scolaire et des apprentissages des élèves. Ça donne des élèves, des enseignants et un directeur super allumés!
3- Le témoignage de deux jeunes raccrocheurs Dans les deux cas, il y a eu une personne qui a marqué leur parcours et qui a fait la différence pour que ceux-ci restent à l’école et persévèrent. C’est d'ailleurs ce que tentent de faire nos 2700 mentors : être une personne significative dans le parcours de leur cybermentorés pour les accrocher à l’école.
Enfin, nous sommes heureux de voir qu’il y avait une réelle intention collaborative visant à trouver les orientations prioritaires en matière de persévérance scolaire, entre tous les participants, avant et pendant l'événement. En ce sens nous sommes très contents que notre suggestion ait été retenue par le comité d’expert des GRPS, à l’effet que l’orientation scolaire et professionnelle représente un facteur important de persévérance scolaire chez les jeunes. C’est ensemble que nous arriverons à atteindre l’objectif de 80% de diplomation au secondaire chez les jeunes de moins de 20 ans.
#Poursuivons