La diététique, un monde aux mille opportunités
La diététique, un monde aux mille opportunités
Je m’appelle Olivier Mercier, j’ai vingt-sept ans et j’ai fait un retour aux études en 2015 pour suivre une formation en techniques de diététique.
Ce qui me passionne, c’est d’aider les autres que ce soit sur le plan professionnel ou personnel.
C’est ce que je voulais retrouver dans mon métier de rêve et je crois bien avoir mis le doigt sur ce que je cherchais.
En terminant le secondaire, je ne savais pas dans quel domaine je souhaitais étudier, ni l’emploi que je désirais occuper dans ma vie d’adulte. Après avoir commencé des études en arts et lettres puis en sciences humaines, je me suis rendu compte que ma passion était ailleurs. J’ai donc pris une pause d'études et j’ai commencé à travailler en service à la clientèle.
Quelques années plus tard, j’ai choisi de retourner à l’école pour faire des études professionnelles en cuisine d’établissement. Je me suis ensuite tourné vers la formation en techniques de diététique au Cégep de Chicoutimi, un programme dont j’avais entendu parler par le biais d’un ami qui avait suivi ces cours. Je trouvais que ce programme était connexe à ma formation précédente en cuisine d’établissement et complétait bien mes connaissances dans le domaine de l’alimentaire.
Je ne m’attendais pas à entrer dans un parcours où les possibilités sont si variées.
Au départ, je croyais que le programme en techniques de diététique n’était axé que sur la nutrition en centres hospitaliers, mais en fait il offre mille et une autres possibilités!
Des quatre axes de formation, c’est plutôt celui de l’inspection alimentaire qui me convient le plus. En plus d’avoir une affinité avec ce secteur, je ne vais pas cacher que les possibilités d’emplois stables au gouvernement m’attirent.
Comme le domaine de la santé est un domaine où la majorité des employées sont des femmes, le choix que j’ai fait peut paraître non conventionnel, mais personne de mon entourage ne m’a démontré de réticence à cette idée.
Il est temps que les préjugés restent dans le passé
Il est vrai que dans ma cohorte, nous sommes deux garçons pour une vingtaine de filles et que souvent, les postes de techniques en diététique sont traditionnellement associés aux femmes, mais il est temps que ces préjugés restent dans le passé. À mon avis, le domaine a beaucoup à gagner en engageant des candidats masculins afin d’apporter une certaine diversité dans les équipes de travail. Les employeurs ne semblent pas réticents à l’idée d’embaucher des hommes et je n’ai jamais senti que je n’avais pas ma place dans ce domaine.
Je sens que mon choix suscite bien des questionnements et le jugement des autres peut être un frein lorsque vient le temps de faire un choix de carrière, mais il est important de savoir se faire sa propre idée.
Dans mon cas, j’ai très bien vécu ce choix de carrière. Je m’entends très bien avec tout le monde et, même si j’évolue avec presque seulement des filles depuis 3 ans, j’ai réussi à faire ma place au sein de la cohorte et je ne me suis jamais senti rejeté.
À quelques mois de ma remise de diplôme, je suis super excité à l’idée de joindre le marché du travail.
J’ai été très chanceux de trouver un milieu de stage qui offre une possibilité d’emploi par la suite et qui partage les mêmes valeurs que moi. Je suis persuadé que mon apprentissage se poursuivra à travers mon métier. Ce domaine est si riche, n’hésite pas à t'inscrire s’il t'intéresse!
Je n’ai jamais regretté d’avoir choisi cette formation et je la conseille à tous ceux qui, comme moi, se sentent interpellés par ce champ d’études.
Olivier Mercier, futur technicien en diététique et très fier d’avoir pratiquement achevé ce parcours.
Contacte Jonathan et Marie Anne, mentors du domaine de la diététique, pour en savoir plus sur ce métier.
Ça à l'air intéressant !
cool
très intéressant cet article, bravo. amUgbSdlbiBjcmlzcw==
lol