Le cybermentorat, une formule gagnante pour l’orientation des jeunes
Pour qu’un jeune enfant apprenne à parler, à marcher ou à utiliser une brosse à dents, il a d’abord observé les modèles de son entourage puis il les a imités.
Pour qu’un adolescent apprenne à parler le langage des métiers et des professions, il lui faut, lui aussi, avoir accès à des modèles pour connaître leur quotidien professionnel avant de décider ce qu’il choisira (imitera).
Pour qu’un jeune puisse déployer ses talents, il lui faut découvrir ses valeurs, ses intérêts, ses capacités et ses limites. Il doit caresser des rêves, avoir des buts, imaginer un monde où l’avenir lui appartient. Il doit confronter ses attentes à la réalité. Il doit oser, foncer, tenter de reculer l’inatteignable.
Ce même jeune doit aussi être aidé, soutenu, épaulé, encouragé.
Le cybermentorat donne l’occasion au jeune de toucher au monde d’une profession par le biais de la relation de confiance qu’il entretient avec son mentor, un travailleur passionné et ouvert à l’échange. Le cybermentorat permet de réfléchir à deux, par écrit, dans le confort de l’anonymat où l’on peut exprimer des craintes ou des rêves fous, sans peur du jugement.
En cette semaine québécoise de l’orientation, je vous encourage à gagner sur tous les plans. J’invite les travailleurs passionnés à faire un pas vers un jeune du Québec en quête de son avenir.
Devenez son cybermentor, déployez vos talents de communicateur et faites une différence dans son choix professionnel. J’invite les jeunes du secondaire à débuter une nouvelle conversation avec un mentor ou à relancer celui qu’ils ont depuis quelques semaines. Partagez-lui vos rêves, vos doutes, vos attentes face à la vie.
L’orientation ça concerne le jeune et tout le monde qui gravite autour de lui.
Bonne semaine québécoise de l’orientation.
Anne-Marie Lefebvre
Conseillère d’orientation, membre de l’OCCOQ
Agente régionale Mauricie et Centre-du-Québec
Academos Cybermentorat