Pogner un mur face à la vie d’adulte
Je dois vous l’avouer, je n’étais pas du tout préparée à ce qui m’attendait à la fin de mon BAC. Je profitais de mes derniers instants d’étudiante, mes derniers déjeuners au Tutti Frutti à côté de l’UQAM et de mes derniers finaux (à vie, je l’espère).
Ce que je n’ai pas fait, par contre, c’est de penser à mon avenir. Ça fait que, je me suis retrouvée avec un BAC, mais aucune perspective d’emploi. Ce n’est pas que j’ai été refusée partout ou quoi que ce soit, c’est simplement que je n’ai appliqué nulle part. L’université a beau t’apprendre de belles théories, elle ne t’apprend pas à vivre seule dans un monde si grand. C’est comme ça que je me sentais, désemparée dans un monde trop immense pour mes 21 ans.
J’ai erré dans mes emplois étudiants, puis j’ai lâché ces derniers pour me lancer à mon propre compte comme gestionnaire de réseaux sociaux et créatrice de contenu. Au début, la vie était belle, j’avais plus de contrats que le nombre de profils Instagram permis sur un même iPhone, puis la réalité m’a rattrapée (c’est ben «quétaine» comme phrase, mais c’est ben vrai aussi). Instagram, Facebook, Pinterest, c’est pas là que le budget va en premier, ça fait que je me suis ramassée presque plus de contrats.
Puis, sans m’y attendre, je me suis fait proposer un emploi. Lors de mon entrevue, c’était le rêve. Un emploi dans le visuel, la création de contenu, dans mon domaine préféré : la mode. Malheureusement, je me suis retrouvée à faire du data processing et de l’inventaire. J’avais beau faire de mon mieux, ce n’était pas mon fort PENTOUTE. Donc, un matin, sans m’y attendre, je me suis fait renvoyée. WOW. La première job que je perdais en 7 ans, to be honest, ce fût l’une des choses les plus difficiles que j’ai eu à traverser. Ça peut paraître futile pour plusieurs, mais, à mes yeux, c’était un échec et Dieu sait à quel point je les digère mal.
Je me suis ramassé avec un condo à 1000$ par mois, toute seule, sans emploi. Une chance que j’avais mes parents (Sylvie et Paul les vrais #MVP), sinon, je ne sais pas comment je m’en serais sortie. Après plusieurs semaines (oui, oui) à m’apitoyer sur mon sort, j’ai finalement décidé que cet événement ne déterminerait pas ma valeur.
Classique, une petite histoire défaitiste qui se termine sur une belle fin. Aujourd’hui, je fais partie de l’équipe OVRGRND et je ne pourrais être plus heureuse. Je fais réellement ce que j’aime et je me sens appréciée à ma juste valeur. Rien n’arrive pour rien, Sylvie me l’aura toujours répété et, je crois, que je l’ai finalement compris. Après une année difficile (sur le plan professionnel et personnel (je vous épargne les détails), je sens finalement que les choses se remettent en place.
Bref, 480 mots et quelques pour vous dire que, préparez-vous, la vie d’adulte ne vous fera pas de cadeaux, mais y’a ABSOLUMENT rien que vous ne pouvez pas surmonter.
Oh et si vous avez des questions ou envie d'en savoir plus sur mon parcours, je serai présente au Live Facebook avec Fred Bastien le 6 février prochain à 19h, sur la page Facebook d'Academos!
#AlexandraLaSage
#GoodVibesOnly
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C'est bon a savoir
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J'ai bien aimé te lire :) merci pour ce partage !
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bonne chance dans ton avenir! j'ai beaucoup aimée lire ton article :)
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