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Choisir un programme d’études lorsqu’on souffre d’anxiété

11 février 2016 10:43 par Émilie Robert

Ce texte a été publié sur Monemploi.com, un site d’information gratuit qui décrit tous les programmes d’études et plus de 1500 métiers et professions.

Tu fais peut-être partie des milliers de jeunes Québécois qui déposeront une demande d’admission dans un programme d’études collégiales ou universitaires d’ici le 1er mars. Certains savent déjà quel programme les intéresse; ils ont hâte d’obtenir une réponse de l’établissement d’enseignement visé! D’autres souffrent d’anxiété : chaque jour qui passe les rapproche du moment fatidique où ils devront faire un choix.

Panique passagère ou trouble anxieux?

On reconnaît un trouble anxieux par l’intensité et la durée excessive de pensées liées à des peurs, qui empêchent le fonctionnement normal et peuvent aller jusqu’à des attaques de panique. Statistiques Canada recensait en 2009 que 5 % des Canadiens âgés de 12 à 29 souffraient d’un trouble anxieux. Cette proportion s’élève à environ 30 % chez les personnes autistes[1].

Les personnes anxieuses ont de la difficulté à prendre des décisions, surtout lorsque celles-ci ont un impact important sur leur futur. Choisir un programme d’études postsecondaires est l’une des décisions les plus importantes que tu auras à prendre. La peur de se tromper et la difficulté à avoir confiance en ses capacités et à s’engager vers l’inconnu sont très anxiogènes. Bien que plusieurs jeunes ayant un trouble anxieux ont une bonne idée du domaine dans lequel ils veulent étudier ou de la profession qui les attire, d’autres ont besoin d’aide pour faire une demande d’admission dans un établissement d’enseignement avant la date butoir.

Parents et intervenants à la rescousse

1. Discute de tes sources d’inquiétude avec une personne en qui tu as confiance

Prends le temps de discuter de tes craintes avec une personne de confiance. Ce sera ainsi plus facile pour elle de les comprendre. Si tu lui expliques clairement tes sources d’inquiétude, elle t’écoutera attentivement et prendra tes peurs au sérieux.


2. Dédramatise

Si possible, « approche » tes peurs pour t’aider à les dédramatiser. Par exemple, si ta peur concerne l’environnement physique de ton nouvel établissement scolaire, tu peux t’y rendre avec une personne de confiance pour te familiariser avec le trajet. Visite les lieux un soir ou durant une fin de semaine, lorsqu’il n’y a pas trop de circulation. Si ta peur concerne le déroulement des cours, vérifie si tu peux assister à un cours du programme qui t’intéresse pour voir concrètement comment l’enseignement est donné.


3. Dresse un plan d’action flexible

Tu crois qu’une fois le programme collégial ou universitaire choisi, ton futur sera déterminé de façon définitive? Eh bien non! Si tu as peur de te tromper, dresse un plan d’action écrit. Énumère les étapes en incluant différents moments où tu peux changer d’avis. Par exemple :


Étape A : Faire la demande d’admission.

Étape B : Accepter ou refuser l’offre d’admission.

Étape C : Si tu refuses, faire une autre demande, au second tour d’admission ou en admission tardive.

Étape D : Si le projet ne te convient plus, annuler l’inscription avant la date d’abandon.

Étape E : Compléter une session dans le programme choisi et faire une demande d’admission dans un autre programme à la session suivante.

Étape F : Suivre le programme au complet, puis poursuivre vers un autre programme à un cycle supérieur.

Etc.

Ce genre d’exercices permet de dédramatiser l’importance de la décision à prendre et t’offre des « portes de sortie », lorsque tu te sens anxieux.

À retenir

Le trouble anxieux est sérieux et souffrant. N’hésite pas à discuter du grand passage vers les études postsecondaires avec une personne de confiance, comme tes parents, un mentor, un éducateur ou un conseiller !


[1] Simonoff E., Pickles A., Charman T., Chandler S., et al. (2008). Psychiatric disorders in children with autism spectrum disorders: Prevalence, comorbidity, and associated factors in a population-derived sample. Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, 47(8), 921-929.

Émilie Robert est conseillère d’orientation et auteure du livre Les personnes autistes et le choix professionnel – Les défis de l’intervention en orientation (2015), publié chez Septembre éditeur

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alek filion
12 février 2016 10:07

ok

Chloé Styles
15 février 2016 13:33

wow

Maïka Lefrançois
15 février 2016 20:17

wow

jesus broux
16 février 2016 11:03

Écrire unrbgiosdvxc fgvsdx7odbv yhik­gifmbxgcvj
commentaire…

Christina Kallas
25 février 2016 10:53

Merci, ça aide beaucoup :)

Sandrine Lalonde
14 mars 2016 14:47

MErci

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