Il étudie en politique et il aime ça! - Academos Cybermentorat
Dans le cadre du Secteur du mois : Politique, nous avons rencontré un jeune extrêmement impliqué, motivé et inspirant. Découvrez son portrait :
Ton nom : Étienne Richer
Ton âge : 21 ans
Ta ville : originaire de Sherbrooke, je suis déménagé à Québec il y a 1 an pour le travail et les études
Cégep : Cégep de Sherbrooke - Histoire et civilisation Université : Université Laval - 1ère année au Bacc intégré en économie et politique Intérêts : Politique évidemment! L’histoire et les sciences sociales en général.
Pourquoi avoir choisi d'étudier l'histoire et l'économie et politique?
Tout simplement parce qu’il s’agit de passions. L’économie l’est beaucoup moins, mais une base dans ce domaine est souvent nécessaire pour bien analyser une situation politique.
Quel était ton programme d'étude au Cégep? Qu'est-ce tu y as fait?
J’ai débuté mon Cégep en administration, mais au bout d’un moment j’ai préféré réorienter mon choix vers le programme d’histoire et civilisation pour développer ma culture générale.
Quel est ton programme d'étude à l'université? Qu'est-ce tu y fait?
J’ai choisi de m’expatrier à Québec pour étudier en Économie et politique et pour me rapprocher de la colline parlementaire et pour suivre une formation plus théorique que pratique, comme celle offerte à Sherbrooke.
Tu t'implique également. Ton implication consiste en quoi?
Je me suis impliqué pendant près de 4 ans comme bénévole et j’ai rapidement eu la piqûre. Au début, je me disais que « si on ne s’occupe pas de politique, elle s’occupe de nous ». Je le pense encore, mais je voulais surtout avoir le nez dans les affaires de la cité, je voulais voir comment est-ce que cet univers particulier fonctionnait. Après différentes implications, j’ai fait le saut à l’exécutif national des jeunes du parti politique dans lequel je m’implique.
[Es-tu inscris au Cybermentorat?]
J’ai dû y affronter plusieurs autres défis extérieurs à la dynamique interne des partis politiques. Au fil des années, mon implication a touché tant à l’organisation, au contenu qu’aux communications. Depuis bientôt un an, j’ai intégré le personnel de l’aile parlementaire à titre de recherchiste à temps partiel.
Au travers de tout ça, je reste très actif sur les réseaux sociaux puisqu’ils nous permettent d’ajuster notre travail d’après les commentaires des leaders d’opinion et des citoyens qui s’y expriment.
Pourquoi tu t'impliques? La politique est partout, jusqu’à l’achat d’un CD ou d’une pinte de lait. Les affaires de la cité sont d’une importance capitale dans nos vies et c’est principalement ce qui me motive. Plus concrètement, il y a aussi la possibilité de s’impliquer pour une vision particulière de la cité. Militer dans un parti politique ou dans la société civile nous permet de faire advenir ces projets.
Que penses-tu de l'implication des jeunes?
L’implication citoyenne des jeunes en politique est cruciale! Contrairement à ce que l’on a pu entendre de certains face à la mobilisation étudiante du printemps 2012, leur opinion est sans doute de ceux qui importent le plus. Les jeunes sont les citoyens de demain sinon d’aujourd’hui. C’est eux qui auront à vivre le plus longtemps avec les choix collectifs qui sont pris aujourd’hui. Plus tôt nous nous imprégnons de cette préoccupation vis-à-vis du mieux-être de notre société, et plus celle-ci est durable. Qui plus est, c’est certainement alors qu’on est loin des soucis quotidiens de la carrière professionnelle, des enfants et de l’hypothèque qu’il est temps de s’adonner à l’implication citoyenne.
Crois-tu que ton implication citoyenne va t'aider à avoir un emploi?
Je ne le fais surtout pas en pensant à l’emploi, et je pense qu’il ne le faut pas. La plupart de ceux qui s’impliquent ne verront pas l’ombre d’un « récompense » ou d’un emploi au bout de la ligne. La politique est faite pour l’essentiel de dizaines, voire de centaines de milliers, de bénévoles qui donnent de leur temps et de leurs énergies sans arrière-pensée, par simple souci de leur communauté et pour défendre leurs opinions politiques. Et c’est très bien! Je souhaite que ça le reste, puisque c’est bien ce qui rend la démarche d’autant plus authentique. Pour ceux qui, comme moi, ont ce privilège de pouvoir voir leur implication rémunérer, je pense qu’il faut nous garder à l’esprit qu’il ne doit pas s’agir d’un plan de carrière. On devrait s’y consacrer le temps que ça dure, et toujours avoir une carrière plus durable dans sa poche arrière.
Ton emploi de rêve?
Professeur de science politique ou d’histoire (politique?), même si je ne suis pas encore près d’en arriver là. J’ai plutôt orienté ma formation académique pour m’outiller dans mon implication citoyenne, dans l’intention d’aller chercher l’expérience de la pratique active. J’irai chercher plus tard dans ma vie les diplômes nécessaires pour transmettre la passion qui m’anime.
[Es-tu inscrit à notre concours : Vis une journée à l'Assemblée nationale?]
Si tu avais un conseil pour un jeune qui ne sait pas par où débuter son implication?
Bien que je n’ai pas commencé par-là, je recommanderais sans détour le mouvement étudiant. Il combine une expérience assez diversifiée et complète à la proximité de l’implication… un avantage plutôt incomparable! Les assemblées générales permettent rapidement de se familiarisé avec un code de procédure et l’implication comme officier d’une association étudiante permet de comprendre le rôle et les contraintes de ceux qui exercent des fonctions représentatives.
Merci à Étienne Richer pour son temps et sa générosité. Bonne chance dans tes futurs projets! [Si toi aussi tu t'intéresses à l'implication citoyenne et la politique, contacte un Cybermentor pour confirmer tes choix.]
-Maxim, Gestionnaire de communauté