J’ai entendu dire que… Mythes et réalités des programmes collégiaux

Avec le #1ermars qui arrive à grand pas, on dirait que les choix de programmes se multiplient à la vitesse grand V. En plus de ça, il y a toujours un ami, un de tes parents ou même une personne que tu ne connais même pas qui va te dresser une liste de préjugés et de mythes de tous les programmes existant. Le voisin de ta tante de ta coiffeuse semble avoir de la difficulté à réussir, merci pour l’information... Il est important de dépoussiérer ces mythes qui ne font que te mélanger, puisque le #1ermars, tu dois faire un choix pour toi et non pour les autres. Toutefois, à qui demander des renseignements? C’est ce que je t’expliquerai tout d’abord en plus de te déboulonner ces vieux mythes qui datent parfois du temps de nos parents!  

Plusieurs ressources s’offrent à toi pour répondre à tes 1001 questions! Si tu recherches des informations sur les réalités d’un métier ou d’un domaine qui t’intéresse, je te conseille de rechercher un mentor sur Academos. Aussi, le ou la conseillère d’orientation de ton école est une excellente source d’informations si tu veux connaître la charge de travail, les cours auxquels tu assisteras dans tel ou tel programme et la partie plus «théorique» de l’orientation scolaire.  Ce professionnel pourra répondre aux questions très précises qui te titillent sur des aspects précis d’un programme. Finalement, ton entourage peut lui aussi t’aider, mais il faut rester vigilant puisque leur vision est très subjective. Au final, il faut prendre en compte le point de vue de l’autre dans ta perception et chercher plusieurs témoignages pour te faire une idée plus claire et objective.

Afin d’éclaircir les principaux mythes entendus dans mon entourage, j’ai cherché les informations plus réalistes sur quelques programmes et leurs particularités afin de séparer le vrai (ou quasiment) du faux. Voici les résultats de ma recherche :

Le programme de sciences nat est reconnu pour être l’un des programmes préuniversitaires les plus demandant du cégep. Il demande beaucoup de temps et d’application dans tes études pour avoir de bons résultats. Cependant, l’organisation de ton temps est toujours la clé pour arriver à conserver une vie équilibrée et ce, peu importe le programme. Aussi, il existe de nombreux autres programmes dans lesquels l'effort doit être constant, mais on s’entend tous pour dire que c’est un compétence à développer, quelque soit le programme! 

100% FAUX!!! À l’époque où nos parents fréquentaient le cégep les sciences humaines étaient le «bouche-trou» des programmes. Tu savais pas quoi faire, tu allais en sciences humaines. Bien heureusement, cela a beaucoup changé. Le programme s’offre en plusieurs profils axés sur le monde, les individus, la société, etc., et requiert une bonne rigueur et du travail. De plus, celui-ci ouvre de nombreuses portes à l’université.

C’est plate, mais cette phrase est utilisée envers beaucoup trop de programmes : techniques d’éducation à l’enfance, technique d’intervention en loisirs, littérature, informatique, cinéma… Encore une fois cette affirmation est totalement fausse. Il est vrai que la matière est totalement différente d’un préuniversitaire; elle est beaucoup plus concrète et spécifique dans une technique. La façon dont celle-ci est enseignée varie considérablement selon l’enseignant(e) que tu auras. Par exemple, mon programme (techniques d’éducation à l’enfance) inclut des cours de psychologie du développement, des cours de santé et de sécurité, des cours d’intervention en plus des cours généraux. Il est certain que la matière est apportée de façon ludique afin de servir d’exemple, mais les travaux sont tout aussi fastidieux, peu importe le programme.

Plusieurs programmes collégiaux utilisent, comme critère de sélection, les tests de capacités physiques afin d’évaluer les étudiants. C’est le cas, entre autres, pour la technique policière, les soins préhospitaliers d’urgence et le DEP en intervention incendie. En effet, comme ta vigueur physique sera mise à rude épreuve dans la pratique de ton métier, celle-ci est plutôt importante, mais l’aspect académique l’est tout autant. D’un autre côté, la présence féminine dans ces domaines amène une nouvelle façon d’envisager les problématiques rencontrées afin d’améliorer les services offerts à la population.

Comme tu peux le voir, même cet article possède sa part de subjectivité; malheureusement, je n’ai pas la science infuse. Personnellement, si j’avais un conseil à te donner, c’est de chercher, dès maintenant, réponse à tes questions. Informe-toi, fouille sur le web et dans les livres, échange avec tes mentors, discute avec ton ou ta C.O., etc. Tu sauras alors plus dans quoi tu t’embarques et le stress descendra un peu. Et toi, as-tu entendu d’autres préjugés qui te questionnent sur les programmes collégiaux?