La technique au cégep, un bon choix?
Le choix de carrière est une décision charnière dans la vie de chacun d’entre nous. Dans mon cas, il s’agissait d’une évidence. En débutant par du gardiennage quelques fois par mois, j’ai pris rapidement goût à l’univers des enfants et rapidement, les jobines reliées à celui-ci se sont enchaînées : entraîneur de soccer, surveillant-animateur puis animateur de camps de jour. Mon choix universitaire était fixé.
L’objectif : compléter un bac en enseignement primaire pour devenir prof.
Crédit photo : Journal Métro [http://journalmetro.com/plus/carrieres/448721/se-poser-les-bonnes-questions-en-vue-du-1er-mars/]
La technique d’éducation à l’enfance (TÉE) m’intéressait énormément et me permettait de poursuivre vers des études universitaires. C’est pourquoi je suis présentement en train de compléter ma troisième session en TÉE. C’est donc très régulièrement que j’entends la classique question : « Hein? Tu passes par une technique pour aller à l’université!? Imagines-tu, tu perds une année de salaire!! » (*Ajouter ici un air ahuri, et beaucoup de jugement dans le visage*). Dans les faits, il est vrai que je perds l’équivalent d’un salaire annuel, mais l’expérience est si enrichissante qu’elle vaut tous les salaires du monde.
Tout d’abord, ce choix agit comme une source de motivation immense (genre Titanic). Tanné de nager (#JeuDeMots) dans le général, je voulais du concret, du vrai pour vrai. J’y ai trouvé, une expérience terrain qui fait en sorte que, en présence d’un groupe d’enfants, je sais d’instinct quoi faire, comment agir et les animer. La passion agit alors comme motivateur principal et me donne le goût de m’investir dans mes études. Karine Bélanger, étudiante en techniques d’éducation à l’enfance au Cégep de Drummondville, rapporte clairement ce qui l’accroche à son programme dans la vidéo suivante : ">
Inutile de dire que je carbure aux facteurs qu’elle évoque et que ceux-ci me poussent à aller plus loin!
Suite à mes études collégiales, je pourrai appliquer sur des emplois me permettant d’atteindre un salaire allant jusqu’à 18$/heure, au lieu du maigre revenu de caissier au McDo (sans offense pour vous, bien sûr!). Comme plusieurs cours universitaires sont crédités grâce à la technique, mon horaire est moins chargé et je peux alors me permettre plus d’heures de travail chaque semaine ($$$). Je rattrape alors, peu à peu, l’année de salaire perdue, tout en continuant d’acquérir de l’expérience dans mon domaine d’étude.
Au final, la combinaison de ces deux facteurs est un avantage considérable du cheminement « long » que j’ai entrepris. Alors, lorsque tu es sûr de toi et que l’avenir s’ouvre à toi, plonge et vas au bout, peu importe le chemin que tu prends. Comme on dit, tous les chemins mènent à Rome, alors pourquoi se mettre des limites?
Ww
allo
interressant
salutguys
Merci! :)
En tant que spécialiste de l'orientation, je ne peux que saluer ta réflexion Yoann. Tu choisis ta passion (les enfants que tu côtoies en TEE pendant 3 ans) plutôt qu'un intérêt tiède pour un parcours collégial de 2 ans. Ta réflexion te mène à des études plus intéressantes, plus concrètes, plus motivantes. Tu ne le sais pas encore mais tu gagnes aussi l'avantage de devenir l'enseignant de jeunes dont tu connaîtra très bien le vécu en CPE.
Vous avez tout à fait raison, c'est un autre excellent avantage! Il est vrai que la motivation intrinsèque est la clé pour un parcours stimulant. :)
Bien dit Anne-Marie! :)
Oui j'approuve totalement
:)
:)
:)
trop cool
Merci Christoofer! :)
Tout à fait Melo-die! Tu peux même ajouter tes propres arguments pour être encore plus convainquante! ;)
:)