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Avancer les yeux fermés... ou presque

5 janvier 2016 14:39 par Félix-Antoine Huard

Je me souviens encore du laboratoire informatique qui en avait vu plus d’une, de mes camarades de classe surexcités et de mes mains moites. Je me souviens du bruit des chaises sur le sol tandis que tout le monde quittait la salle en un rien de temps. Je me souviens de mon estomac noué et du sentiment de peur qui ne s’était pas évaporé, même lorsque j’ai cliqué sur « soumettre ». Je venais de choisir mon programme préuniversitaire et à cette époque, pour le garçon de 17 ans que j’étais, j’avais l’impression d’avoir planifié le restant de ma vie.

Choisir son champ d’études, c’est stressant. Surtout quand on nous répète depuis l’entrée en maternelle que l’on doit suivre le même cheminement que tout le monde ou presque jusqu’à un certain point et ensuite, on pourra choisir ce que l’on veut.

Mais qu’est-ce qui arrive quand on ne sait pas ce qu’on veut ?

Il y a environ un mois, j’ai “accroché mon coffre à crayon” à la sortie de mon dernier cours de maîtrise à l’Université Laval. Après un parcours de 19 ans, je peux dire que même avec son diplôme en poche, ne pas trop savoir ce que l’on veut, ça fait encore partie de la game.

Pour te donner une idée, en secondaire 5, j’avais choisi un programme préuniversitaire en histoire au Cégep de Trois-Rivières... pour finalement faire mon entrée en « sciences humaines profil individu » au Collège Shawinigan.

Je m’étais ensuite inscrit au baccalauréat en « écriture de scénario et création littéraire » à l’Université de Montréal et au baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières... pour finalement faire mon entrée au baccalauréat en communication marketing de l’Université de Sherbrooke dans l’optique d’y faire mon bac. et ma maîtrise. Évidemment, j’ai encore changé de plan pour finalement aller au MBA à l’Université Laval.

Bref, j’avais beau prévoir, planifier, réfléchir et m’ouvrir toutes les portes... je finissais toujours ailleurs.

Ce n’est pas parce que j’avançais les yeux fermés en me disant que je ne savais pas trop où je voulais aller. Je savais ce qui m’intéressait. Le problème, c’est que TOUT m’intéressait. J’avançais donc avec les yeux fermés parce que j’avais peur de faire le mauvais choix. J’ouvrais un oeil de temps à autre pour être sûr de ne pas avoir trop dévié de ma route.

Et après 19 ans d’études, c’est encore le cas. Certes, j’ai maintenant des connaissances plus pointues dans des domaines spécifiques, mais j’en ai aussi un paquet sur des sujets pour lesquels je n’ai eu aucun cours.

Du coup, s’il y a bien quelque chose que je retiens de toutes ces années d’études, ce n’est pas le théorème de Pythagore ou bien l’accord du subjonctif plus-que-parfait. Ce n’est pas le calcul des annuités ou la liste des premiers ministres canadiens

Ce que je retiens, c’est que ce n’est pas ton diplôme qui dictera ce que tu feras dans la vie.

On en sort certes toujours gagnant de nos études, mais n’oublie pas que tu seras toujours PAS MAL PLUS qu’un bout de papier. Il n’y a pas de mauvais programmes ou de mauvais choix. Mon parcours et celui de milliers d’autres étudiants « un peu mêlés » prouvent bien qu’au final, l’important n’est pas la destination, mais bien le chemin parcouru.


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2 personnes aiment cette nouvelle
Mélodie St-Georges
7 janvier 2016 09:10

C'est rassurant de voir qu'il y a des gens comme moi. J'ai en ce moment même 17 ans et le même problème... TOUT m'intéresse! J'espère que je trouverai moi aussi mon chemin! Merci pour tes conseils :)

Félix-Antoine Huard
7 janvier 2016 11:15

Ça me fait plaisir Meli-Melo ;) Content de savoir que ça t'a rassuré. On finit toujours par trouver son chemin, ne serait-ce que pour quelques temps :D

william lauzon
7 janvier 2016 11:52

intéressant

Eunice Vunda
7 janvier 2016 14:19

Il en est de même pour moi qui suis passionnée de tant de choses et qui me fait dire ''Tu pourrais en faire une carrière'' sur presque tout. L'année dernière, j'ai décidé de mon choix, mais le doute s'installe parce que je ne suis pas sure de ne faire qu'une seule chose pour le restant de ma vie, malgré la passion. Si seulement je pouvais tout faire!

Jérémy Leith
11 janvier 2016 11:48

Je vous invite à regarder cette vidéo https://www.ted.com/talks/emilie_wapnick_why_some_of_us_don_t_have_one_true_calling?language=fr
Dans ce discours illuminant, l'écrivain et artiste Emilie Wapnick décrit le type de personnes qu'elle appelle « multi-potentialistes » : ceux qui ont toute une palette d'intérêts et de métiers pendant leur vie. En êtes-vous un ?

Mary Lou
14 janvier 2016 15:29

bo chat

Dannick Huard
19 janvier 2016 11:20

intéressant

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