Mieux accompagner les jeunes à risque de décrochage grâce au mentorat
La crise sanitaire et la pénurie de main-d’œuvre exerce une pression à la hausse sur les salaires, notamment dans les postes non qualifiés. Cela créé une situation propice à démotiver les jeunes de l’école et à en attirer sur le marché du travail sans finir leurs études. Chez Academos, grâce au soutien du ministère de l’Éducation, nous souhaitons contribuer à prévenir le décrochage auprès de ces jeunes. Pour ce faire, nous les mettons en contact avec des mentors aux profils atypiques ou qui ont pu eux-mêmes décrocher à un moment de leur vie.
Les jeunes à risque de décrochage, qui sont-ils?
Plusieurs facteurs peuvent contribuer au décrochage d’un jeun pendant son parcours scolaire. Vivre des difficultés scolaire, personnelles ou sociales à l’école (intimidation, rupture, etc.), à la maison (séparation des parents, maladie dans la famille, etc.) en sont quelques exemples. L’attrait de l’argent avec une vision à court terme et le manque de motivation peuvent aussi peser dans la balance.
Des chercheurs en psychoéducation à l’Université de Montréal ont catégorisé les jeunes à risque de décrochage en quatre grands types :

En tant que mentor.e.s, le partage de vos expériences influence la motivation des jeunes en les aidant à se fixer un plan pour l’avenir. Selon la théorie de l’autodétermination, trois besoins psychologiques innés sont à la base de la motivation:
L’autonomie, c’est-à-dire le besoin de se sentir à l’origine de ses actions, d’en décider soi-même. Dans le contexte scolaire, ça peut vouloir dire choisir soi-même son école, son programme ou ses cours à option.
La compétence, c’est-à-dire de se sentir capable d’effectuer des tâches de différents niveaux de difficulté. Vous étiez sûrement plus motivés dans les cours où vous vous sentiez compétent que dans les cours où vous étiez en échec.
L’appartenance sociale, c’est-à-dire de se sentir connecté et supporté par d’autres personnes. Quand vous étiez au secondaire, cette appartenance se vivait peut-être à travers une équipe de sport ou un club d’art dramatique. Avec l’école en ligne et l’annulation des activités parascolaires, nombre de jeunes ont vu leur besoin d’appartenance sociale non comblé et cela a affecté leur motivation et leur persévérance.
Comment aider les jeunes?
En tant que mentor, votre rôle n’est pas d’empêcher le jeune de décrocher ni de savoir qu’un jeune est à risque de décrochage. Cependant, vous pouvez contribuer à les aider de différentes façons. Voici quelques exemples :
- Partager vos propres difficultés vécues pour normaliser ce que le jeune vit;
- Nommer les solutions que vous avez mises en place dans votre vie pour persévérer à l’école (comme faire appel à un tuteur ou consulter un conseiller d’orientation);
- Identifier comment vous avez trouvé vos forces et intérêts (quelles expériences vous ont permis de les découvrir? Un cours en particulier? Une activité parascolaire?);
- Démontrer l’utilité de vos cours du secondaire aujourd’hui dans votre vie (par exemple, les cours au secondaire m’ont permis de mieux m’exprimer et structurer mes idées ou de travailler en équipe, chose que je dois faire très souvent dans mon emploi);
Au besoin, n’hésitez pas à vous référer vers des ressources externes (Tel-Jeunes, Alloprof) ou à signaler le message directement sur l’application Academos si vous avez des inquiétudes urgentes sur le bien-être du jeune. Votre rôle doit rester celui d’un mentor.
Prêt à ajouter la mention Parcours atypique à votre profil et à accompagner ces jeunes? Vous n’avez qu’à vous connecter à votre profil pour le modifier et ajouter le mot-clé!
Pour voir ou revoir le webinaire du 17 octobre et obtenir plus d’informations :
Notre Jeunesse c’est notre relevé et notre richesse au même temps nos compétences doivent se transfère, à nos futures générations, pour limiter le décrochage scolaire une meilleure orientation précoce peut prévenir le décrochage.